Question d'actu - 25 mars 2013 - Devenir des périphériques départementaux - 25 mars 13
Questions d’actualité : devenir des périphriques départementaux
Vesoul – lundi 25 mars 2013
M. Michel DESIRE
Conseiller général du canton de Jussey
Vice-président du Conseil général
Seul le prononcé fait foi.
Monsieur le Président,
Mes chers collègues,
A la suite des débats qui se sont tenus et qui se tiennent encore autour de « Haute-Saône 2020 », plusieurs fois est apparue la question des périphériques du Conseil général. C’est plus encore le Président de l’un de ces périphériques que le membre de cette assemblée qui est soucieux du devenir de ces structures.
Les informations qui nous reviennent de l’acte III de la décentralisation, viennent aussi justifier que l’on se préoccupe de certaines structures qui se verraient, pour les unes, vidées de leurs prérogatives, alors que d’autres se voient promises à devenir chef de file dans leur domaine de compétence.
Certains de ces périphériques interviennent dans des domaines très voisins, sont parfois hébergés dans les mêmes bâtiments… Il en est ainsi des trois structures qui occupent la Maison de l’économie.
On peut penser que d’autres travaillent dans le domaine social, de l’accompagnement des personnes âgées, du soutien aux jeunes en difficultés ou dans celui du logement… Je ne serai pas exhaustif.
Je précise qu’il ne s’agit pas pour moi de remettre en cause la qualité des agents employés au sein de ces structures ou de leur travail. Je ne souhaite pointer personne du doigt, cela serait d’ailleurs mal venu puisque encore une fois, je préside l’un de ces périphériques.
C’est probablement même l’attente de certains de mes employés qui m’a incité à poser cette question, préoccupés qu’ils peuvent être à la suite de sortie dans la presse qui en disent top ou pas assez.
Les années 1990 et le début des années 2000 ont vu fleurir, partout en France, des structures publiques ou parapubliques dépendant des collectivités.
Le nombre de ces périphériques a cru dans tous les départements et la Haute-Saône ne fait pas exception à la règle.
Chacun dispose de son propre management et l’on peut parfois s’interroger sur la multiplicité des entités qui peut être un obstacle à une rationalisation des coûts et à une efficience des moyens mis en œuvre.
Je sais, pour le vivre de mon poste d’observateur privilégié de VP aux finances et aux moyens généraux que le département, le Conseil général, a rationalisé ses dépenses de fonctionnement et je vous ai entendu plusieurs fois répéter que nous étions « à l’os » et que nous n’avions plus de marge de manœuvre.
Estimez-vous qu’il en soit de même pour les périphériques ? Imaginez-vous pouvoir regrouper ceux qui œuvrent dans des domaines de compétences voisines ? A quel horizon peut-on envisager ce travail de restructuration ?
En un mot, Monsieur le Président : comment voyez-vous l’avenir de ces périphériques départementaux ?